OGM Dangers – Portail – Annuaire : développement durable, écologie, commerce équitable, Bio, économie sociale et solidaire

  • L’association OGM dangers a pour objectif de lutter contre les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) notamment dans l’agriculture et l’alimentation, hors de toute attache politique ou confessionnelle. Elle défend des thèses radicales, au sens où elle veut s’attaquer aux racines (radix, icis en latin) des problèmes. L’association entend démasquer les différents aspects derrière les OGM :
     philosophique : La transgénèse propage une perception mécaniste du vivant, comme d’un jeu de construction. Cette vision réductionniste s’inscrit dans la lignée des partisans du tout génétique. Cette technique induit un changement radical de notre perception de l’altérité et de l’individualité en instrumentalisant les fonctions, les propriétés et les êtres (humains, animaux, …). La transgénèse et sa banalisation (chez les plantes ou les animaux) préparent les esprits à l’acceptation d’un nouvel eugénisme qui produirait des êtres humains à la carte ;
     économique : L’objectif avoué des multinationales de l’agro-chimico-alimentaire, principaux promoteurs des OGM, est le contrôle  » de la chaîne alimentaire mondiale « . Nous ne pouvons accepter cela ni pour nous, ni surtout pour les Pays du Sud ;
     politique : Les politiques se déchargent de leurs responsabilités sur des comités d’experts « indépendants ». Pour un sujet de cette importance, la décision ne doit appartenir ni aux experts ni aux politiques ni à des instances internationales, mais à la société toute entière ;
     environnemental : La dissémination de transgènes et la modification radicale des écosystèmes ou d’une de ses parties sont les risques majeurs. Les OGM engendreront des super mauvaises herbes résistantes à plusieurs herbicides et des super insectes résistants à plusieurs insecticides ;
     alimentaire : Il existe de nombreuses incertitudes sur les risques. Certaines études, qui montraient des dangers ont été stoppées brutalement alors même que la recherche était publique ;
     consumériste : Les inévitables disséminations de gènes rendent impossible au consommateur qui le souhaite (pour quelque raison que ce soit) de s’assurer qu’il ne consomme pas d’OGM. Les consommateurs n’ont jamais demandé ces OGM, n’y ont aucun intérêt sinon à en payer les conséquences, n’en veulent pas, et pourtant, on les leur impose quand même ;
     agricole : Les OGM sont le stade ultime de l’industrialisation de l’agriculture, déjà très avancée, alors que nous souhaitons une agriculture paysanne. L’agriculture transgénique interdit les garanties d’une agriculture biologique ou alternative. Elle est hégémonique ;
     juridiques : Nous refusons les brevets sur le vivant, qu’ils portent sur un gène, une bactérie, une partie du corps humain ou un animal ;
     place de la recherche : La recherche (y compris publique) accorde une place prépondérante à une vision mécaniste du vivant pour l’ »améliorer » au détriment d’une vision plus complexe. La recherche, même quand elle n’est pas liée aux intérêts privés, travaille à l’acceptabilité de la transgénèse. Elle ne veut pas se priver du « fantastique outil » qui permet de franchir la barrière des espèces et de se prendre un peu pour un dieu. La mise au point de la technique de transgénèse par le secteur public rendra possible des armements biologiques que pourraient utiliser des militaires ou des terroristes. Cela montre que la Technique et même la recherche ne sont pas neutres.