Pourquoi faut-il arrêter le fast fashion ? – Portail Durable

La mode éphémère, encore appelée mode jetable ou encore fast fashion, est une tendance que beaucoup apprécient de bien diverses manières. Certains ne jurent que par elle. D’autres par contre ont flairé le danger que représente cette mode pour la planète toute entière et tentent non sans mal de changer leurs habitudes en matière de shopping. Examinons les raisons qui doivent nous pousser à abandonner la mode fast fashion.   

L’existence d’un trop plein de vêtements

Tout le long de la chaîne du vêtement, de la production à la consommation, la société actuelle vit dans la démesure. On produit plus de vêtements qu’il n’en faut, les grossistes commandent plus d’habits que n’en auront besoin leurs marchés. Le consommateur, lui, se retrouve avec près d’une centaine de vêtements par an parmi lesquels il n’en portera que très peu. Le drame avec ce phénomène de gaspillage vestimentaire, c’est que seule une petite frange de la population est capable de se payer ces habits parfois hors de prix. Résultat : il y a toujours des enfants des favelas de Rio ou des Townships de Johannesbourg qui continuent de circuler le torse nu pendant que les stocks des industriels, des grossistes et détaillants sont transformés en déchets voire brûlés sans avoir été jamais utilisés. 

Des produits impossibles à recycler

Du point de vue de la santé, utiliser ces produits, c’est laisser la porte ouverte à toutes sortes d’affections qui peuvent vous rendre malades. On se rappelle qu’en 2019 déjà, l’article intitulé Gaspillage vestimentaire : les associations demandent au gouvernement de revoir sa copie constituait l’une les premières tentatives de révolte contre les lois un peu trop laxistes des gouvernants sur les pratiques peu orthodoxes des industriels et commerciaux du domaine vestimentaire. Ces derniers utilisent en effet des produits chimiques et des produits à base d’hydrocarbures très nocifs pour la santé. Vos T-shirts, Jeans, Soutien-gorge, caleçon, etc. sont faits en polyester, en coton, en produits synthétiques non biodégradables.

Des produits chers issus de l’exploitation humaine

Pour des raisons de convenance sociale, tout le monde devrait dire non à ces vêtements que les ouvriers de pays du tiers-monde se tuent à la tâche pour coudre, et ce, avec des salaires de misère (2 $ ou moins/ l’heure). En dépit des conditions de productions et de la qualité des produits qui sont servis aux consommateurs, de nombreux industriels, distributeurs et commerçants font de gros profits sur la vente de ces vêtements qui coûtent un peu trop chers. C’est tout simplement aberrant !